Tuyaux

Ouf… enfin une collègue qui est allée en Bolivie l’année dernière m’a donné une info qui vaut bien Potosí … à Uyuni, il ne faut pas engager les services de Isla Tour pour faire le tour du Salar. Bon, à moins d’avoir envie d’un voyage vraiment d’aventure comme l’ont fait deux de mes amies, dont la jeep est tombée en panne en plein milieu du désert lors d’une tempête….

Pause

petite pause dans les préparatifs pour cause de voyage à Brasilia. Mais Brasilia c’est presque une acclimatation aux conditions extrêmes du désert, il y fait chaud la journée, et le climat sec est plus favorable aux minerais qu’aux êtres humains.  le plus dur ça va être de quitter la ville jeudi, alors que dimanche il y a un concert gratuit de Goran Bregovic !

Ça devient sérieux

Ça y est, j’ai le billet pour Campo Grande!

l’itinéraire

Donc, je compte refaire quelques villes déjà visitées la fois passée, non seulement parce qu’elles sont sur ma route, mais parce qu’elles m’ont plu, et que je prévois d’utiliser les mêmes moyens de transport, au moins pour ce qui est du trajet en Bolivie, le train et le bus.

Alors, l’itinéraire  Bolivien comprend une visite à Sucre et à Potosí, avant d’atteindre le premier but du voyage qui est, on se doute bien, le Salar de Uyuni, merveille de la nature (et rêve des touristes) lâchement délaissé lors du voyage de 2002.

Bon, commençons par le début.

Avant de monter dans le train reliant Puerto Quijaro à Santa Cruz de la Sierra, je fais un arrêt en territoire brésilien, à Campo Grande (MS), afin de rendre visite à une amie qui voulait faire le premier tronçon du voyage avec moi, mais qui, malheureusement, a dû se faire opérer d’urgence il y a quelques jours.

Puis, c’est le bus jusqu’à Corumbá, frontière avec la Bolivie, et le train de la mort pour Santa Cruz. A moins de trouver des compagnons de voyage vraiment sympa, j’ai quand -même l’idée de me payer un truc plus touristique que la fois passée. Car je voudrais éviter de partager une banquette de la première classe avec un(e) inconnu(e) alors que je serai sans doute dopée au Dramin© pour supporter le tangage du train…

Pour le registre des moins avertis, la « première classe » correspond en réalité à une troisième classe haute en couleurs. où les voyageurs même passent leur temps à essayer de vendre les denrées achetées au Brésil (mortadelle et café brésilien, entre autres), histoire d ‘amortir le prix du billet. Le voyage dans le wagon de la première fut un des grands moments du voyage de 2002, surtout à cause de trois choses, très distinctes entre elles et chacune suffisante pour rendre le voyage inoubliable:

1) le flux continuel, et par là j’entends vraiment ininterrompu, de gens voulant vendre des choses à manger et à boire, ce  qui produit un bruit de fond formidable et surréel. Entre les cris de « café brasileiro, café », et de « pescado »(à l’heure du petit dèj) et les odeurs de brochettes et de cuñapés, on se dit qu’il n’est pas suffisant de faire un enregistrement audio ou vidéo… il manquera toujours quelque chose.

2) l’acharnement de mes compagnons de voyage, Tricho, « lo suizo », et le couple de Boliviens qui avait fait le voyage dans le bus São Paulo-Corumbá avec nous, et qu’on n’a connu que grâce aux exigences de la police des frontières (tel le besoin d’un coup de tampon sur le passeport de Tricho), à vouloir à tout prix se mettre raides dans le train. Faut leur tirer le chapeau, car ils ont réussi à vider le bar du train de toutes les Paceñas, puis ont osé boire une bouteille de vinasse (pas en brique, remarque, mais du gros rouge qui tâche,  bouché avec un truc en plastique…), avant de se rendre au mélange explosif composé d’eau de vie bolivienne et guaraná Kiko!!!!

3) l’arrêt du train pendant la nuit… et les militaires qui y sont montés pour essayer de prendre leur bakchich…

Mais je m’égare…

Arrivée à Santa Cruz, je veux faire une courte « escale technique  » pour ne pas enchaîner train et bus. Petite balade en ville, une nuit d’hôtel.

à suivre…

Les préparatifs – suite

Et bien, je repars enfin pour une aventure sud-américaine… destination la Bolivie et le Chili!

Il ne s’agit nullement de refaire le voyage de 2002. De toutes façons, ce serait impossible… j’avais alors le meilleur des compagnons de voyage que l’on puisse souhaiter, et cette-fois-ci, je fais cavalier seul. Ne me plaignez point! Il n’y a pas de quoi s’arracher les cheveux (humm, pour ceux qui n’ont pas suivi les chapitres précédents – inside joke). Ça va être plus dur, il faudra faire plus attention, mais j’en avais drôlement envie…

Je commence à penser aux matos, et me dis que j’ai intérêt à avoir un peu de musique sympa sur moi. Alors je veux bien des suggéstions pour ma playlist, quelque chose pour me changer de ce que je vais trouver sur place et pour me faire penser aux amis…

Les préparatifs

ça y est… on commence!